Azadeh Etebarian est une artiste peintre d’Iran née en 1979. Dans ses peintures de couleurs vives, Azadeh remet en question avec des métaphores et en juxtaposant des symboles et des signes le fonctionnement du monde actuel, les guerres et la course effrénée au pouvoir. L’Eclectique a souhaité en savoir plus sur le voyage artistique et créatif d’Azadeh Etebarian et vous propose de découvrir sa série de peintures en photos.
Azadeh pouvez-vous vous présenter ? Comment avez-vous commencé la peinture ?
Je suis née et je vis à Téhéran. J’ai commencé la peinture à mon plus jeune âge et j’aime aussi la dance et le théâtre. J’ai un master en arts visuels de l’Université LABA de Florence en Italie et un master en peinture de l’université Azad en Iran. Je suis membre de l’Association iranienne des peintres.
Dans vos peintures, on peut voir de vives couleurs et des personnages. Qu’est-ce qui vous inspire pour créer ?
En utilisant des couleurs vives et brillantes, j’essaie de donner de l’enthousiasme et de la joie aux spectateurs. J’espère que mon monde mental coloré peut entraver le monde dépressif de la société moderne contemporaine. J’ai tenté d’observé notre monde cruel de nos jours à partir de la fenêtre innocente d’un enfant, qui représente comme un regard ironique sur les guerres est les graves problèmes du monde actuel. Je ne représente pas un type particulier d’homme ou de de femme dans mes créations. Mon attention va plutôt sur mes personnages assis avec leurs tenues de guerriers sur un canapé confortable et qui se remémorent leur pure enfance et la revivent une autre fois pour mettre fin à la guerre entre eux et leur soif de pouvoir.
Quelle est la ville où vous aimeriez vous rendre ? Est-ce que vous un grand désir de voyages ?
J’aime voyager. Je crois que les voyages peuvent transformer une personne en artiste. J’aimerais voyager dans des lieux historiques. Des lieux en bord de mer qui sont chaleureux et ensoleillés et des villes où des artistes sont nés, y ont vécu et soutenu. Barcelone est un de mes villes préférées.
Qu’avez-vous appris le plus sur vous ou sur les gens et la vie à travers l’art ?
Mon travail représente mes sentiments spontanés sur le monde autour de moi. Il manifeste une vue paradoxale de la réalité et de fantasmes. J’essaie de cacher les problèmes humains complexes du monde bruyant de la technologie dans un coin, et de créer mon propre monde de fantaisies. Les voix des histoires de rois féeriques et les mythes qui sont devenus nos souvenirs nostalgiques, indépendamment des frontières géographiques, politiques et religieuses, sont mes principaux sujets. Je trouve mon propre langage pour reformuler l’histoire en me basant sur mes origines. Je me moque de la rationalité et du sérieux de la société contemporaine. De plus mon travail manifeste la frustration sociale et les contradictions inhérentes à ma culture. Dans cette série de peintures (présentée dans l’article), je voulais montrer que si vous touchez l’enfant à l’intérieur, la guerre n’aurait pas de sens. Ce qui m’importe est de toucher l’enfant à l’intérieur et cela est la “guerre” la plus difficile. Le plus important est de parvenir à connaître notre propre personne dans ce monde. Le seul miracle qui peut nous ramener au paradis duquel nous avons été exclus, est d’acquérir la simplicité d’une âme enfantine.